Des parois d’immeubles qui s’animent de photos géantes d’habitants familiers aux visages bienveillants, une rue entière condamnée à la circulation où une soixantaine de tables sont installées par des bénévoles au tee-shirt coloré au logo de la fête, des plats qui arrivent d’on ne sait où, dont de multiples barquettes d’un immense couscous délicieux miraculeusement descendues d’un appartement quelque part dans la barre d’immeuble, des mets africains ou orientaux à goûter en faisant connaissance.
Puis, la rue qui s’anime par le premier passage du petit train de la ville qui part pour un tour des rues du quartier, avec son essaim d’enfants avec qui on échange des signes.
Et puis à partir de là tout s’enchaine : l’appel à bouger au rythme endiablé des jumbés, le défilé des danses de nos soeurs du burundi, de nos soeurs indiennes, de nos amis albanais…. mélange improbable des cultures. Mélange des cultures… et des générations, avec les animations qui montent en puissance du côté de la prairie, dont la vue nous est familière depuis le parvis et l’église du Biollay : jeux en bois pour les enfants, châteaux gonflables, tapis pour des démonstrations de hip-hop toujours époustouflantes…. puis avec la nuit qui tombe, le concert, et le feu d’artifice final.

Oui, le quartier méritait bien cette fête pour ses 70 ans, un moment de joie simple après toutes les difficultés de la préparation. Et notre paroisse était heureuse d’être partie prenante de l’évènement. Une occasion unique pour s’apprivoiser les uns les autres, et préparer ainsi les chemins du quotidien revenu….